Cette chanson est née avec l’envie de donner de la force pour continuer d’avancer, même quand tout semble lourd. Elle m’a rappelé que, malgré les chutes, on est encore là. J’espère qu’elle vous apportera, à vous aussi, un peu de courage et d’élan.

Cette chanson est née après un passage chez ma thérapeute. Elle m’a expliqué que je donnais souvent beaucoup plus que ce que je recevais en retour. Ce que je cherchais surtout, c’était ne plus subir la mal-être des autres, ni me faire écraser malgré toute l’aide et le temps que j’offrais. Pour la première fois de ma vie, je me suis même reproché tout ce que j’avais fait pour une personne. Ma thérapeute m’a alors dit qu’il ne fallait pas devenir de marbre, mais simplement garder à l’œil l’équilibre de cette balance invisible entre ce que l’on offre et ce que l’on garde pour soi. C’est ainsi que cette chanson est née.

Cette chanson est née de ma peur de revenir dans la société, de retrouver ma place parmi les autres. Mais au milieu de cette peur, ma petite voix intérieure me murmure que j’y arriverai.

Grâce à ma créativité, j’avance pas à pas. Elle m’aide à me relever après les nombreuses chutes et à retrouver ma force.

Cette chanson est née d’une acceptation : celle d’écouter vraiment mon corps.
Il me parle, il me dit stop ou avance. Et parfois, ses stop sont des cris, des douleurs.

J’en suis arrivée à un stade où il m’arrive même de demander pardon à mon corps, parce que je lui en demande souvent trop.

Apprendre à l’écouter, à entendre ses signaux, à respecter ses limites…
c’est devenu quelque chose de profondément bénéfique.

C’est de cette écoute-là que cette chanson est née.